100 réfugiés afghans en grève de la faim a 100 mètres de l'avenue Louise a Bruxelles
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Le groupe d'afghans ont été tous régularisés!!!
Lorsque le gouvernement belge force une centaine de réfugiés, dont une famille avec deux jeunes enfants, à vivre dans la rue
Une quinzaine d’entre eux ont été arrêtés par la police. Le reste groupe s’est dans un premier temps regroupé sur l’avenue Louise, mais a dû quitter l’emplacement, sous une pluie battante, au risque de se faire emmener eux aussi par la police.
Parmi ce groupe, une famille avec deux petits enfants - leur père était tellement affaibli qu’il a dû être hospitalisé.
Ce groupe comprends des personnes qui ont vu leur demande d'asile ou de protection temporaire refusée, mais que le gouvernement refuse de rapatrier vers l'Afghanistan. Sans autre choix, ils on commencé une grève de la faim le 31 Mai 2011 pour faire pression sur le gouvernement. La réponse du gouvernement : les laisser vivre (ou mourir) dans la rue.
Vous pouvez voire un video de ce que c'est passe ici:
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek/nieuws/binnenland/1.1045904
Reportage sur TeleBruxelles
Dernier journal de 18h en ligne
Bonne chance et quittez le pays!
Aref est né en 1989 - il ne connait pas la date exacte de sa naissance - dans le centre nord d'Afghanistan a Gozar, près des frontières avec le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan. Il est d'éthnie tadjike et parle le Dari. Issu d'une famille d'agriculteurs, il est allé à l'école durant environ 6 ans entre 7 et 13 ans.
Vers la fin des années 2000, les talibans sont venus demander que son père leur livre son fils aîné, Aref, pour devenir un martyr (terroriste). Il a refusé et Aref a été kidnappé par un groupe d'environ 10 soldats talibans et emmené dans une maison abandonnée. Face a l'ultimatum de devenir un martyr ou d'être torturé, Aref refuse de les joindre. Après avoir reçu plusieurs coups à la tête il a eu une fracture crâniènne - à ce jour, il a une cicatrice considérable au sommet de sont front - De plus, les soldats talibans ont coupé son gros orteil gauche en guise de punition.
- Le pied d'Aref maintenant. Il a du mal à marcher correctement et souffre d'une douleur constante.
Lorsque les talibans ont quitté le village, un groupe de villageois l'a trouvé et emmené à l'hôpital. Il a passé 10 jours à recevoir des soins médicaux. Pendant son séjour à l'hôpital, il est devenu amis avec un homme qui s'appelle Omar qui, qui avait comme lui été victime des Talibans. Il a offert à Aref une aide financière pour le faire sortir du pays et lui permettre de venir en l'Europe pour demander l'asile. Après un long voyage, il a fini en Belgique où il a été rapidement intercepté par la police.
Après 6 mois dans le centre fermé de Vottem près de la ville belge de Liège (qu'il décrit comme «une prison», où ils n'étaient autorisés à sortir dans la cour que pendant 3 heures par jour), lui a demandé l'asile et a expliqué son histoire. Malheureusement, sa demande d'asile a été rejetée. Mais ou aller? Le gouvernement belge ne peut humainement renvoyer Aref vers l'Afghanistan vu la situation sur place.
Lorsqu'il a quitté le centre fermé de Vottem, la dernière chose qu'on lui a dit c'est « bonne chance » et qu'il devrait « quitter le pays ». Il a essayé de refaire une demande pour d'asile mais sans succès. Littéralement laissé sans le sou il n'avait pas d'autre choix que de dormir dans la rue durant une année.